Des manifestations, de nombreux morts, des bandes armées, l’activité économique arrêtée…
Il suffit pour s’en convaincre de taper « Haïti » sur un moteur de recherche se rendre compte que l’île est de nouveau dans une impasse.
Haïti se trouve dans une situation très difficile à tous les plans.
Certes, cela ne fait pas la une des journaux.
Les enfants des huit orphelinats soutenus par la Fondation La Cause sont dans des difficultés que personne ne devrait connaître : peur de manquer et d’être attaqué, insécurité qui empêche d’aller à l’école depuis septembre, incertitude quotidienne et inquiétude pour « le lendemain ».
D’autant que 7 des 8 les orphelinats soutenus se trouvent dans la capitale, où se déroulent la plupart de ces événements.
Sans apport extérieur, les enfants ne seraient tout simplement pas assurés de manger suffisamment.
C’est d’ailleurs le message qu’a pu nous faire parvenir l’une des directrices, malgré les difficultés de communication :
« Le comité vous salue et en profite pour remercier la Fondation La Cause pour son support combien important pour les enfants du centre.
« Sans vous le centre ne serait plus en mesure de nourrir les enfants surtout en ce moment où le pays fait face à une crise alimentaire sévère causée par des problèmes sociopolitiques graves.
« Que Dieu puisse continuer à bénir, à protéger, et à donner beaucoup de santé à tous les marraines et parrains qui soutiennent les enfants du centre. »
Étonnant comme, au milieu de besoins si prégnants, ces amis continuent… à nous bénir, nous qui ne manquons de rien…
Concrètement, nous vous proposons de soutenir les orphelinats par un parrainage alimentaire, pour satisfaire aux besoins primaires des enfants.
Nous ne pouvons actuellement pas assurer une correspondance avec les enfants, ce sont donc tous les enfants qui sont soutenus par vos dons : huit orphelinats accueillant 215 enfants.
De leur part, nous vous remercions.
Et nous pouvons d’ors et déjà vous assurer de leur reconnaissance, qu’ils exprimeront, quand ils le pourront, en vous bénissant !
Hélène Wiener