La Fondation John Bost accueille aujourd’hui plus de 2000 personnes en situation de handicap, enfants, adultes, personnes âgées.
UNE PUISSANTE VISION FONDATRICE
Lorsque le jeune Jean-Antoine Bost (John Bost) devient pasteur à La Force (en Dordogne), il est animé d’une conviction forte : l’Évangile doit s’incarner dans un engagement social au service des plus fragiles et particulièrement pour ceux qui, en raison d’un handicap de naissance ou une maladie incurable sont mis au ban de la société. John Bost se lance dans une entreprise un peu folle, celle d’accueillir dans son presbytère à La Force, puis bientôt dans une maison aménagée, des jeunes femmes malades mentales ou handicapées, cachées, abandonnées, et souvent livrées à leur sort dans des endroits peu recommandables. John Bost dévoile une vision pour son œuvre : « J’accueillerai, au nom de mon Maître, ceux que tous repoussent ». Et il ajoute : j’accueillerai « sans mur ni clôture » (donc en milieu ouvert) et «je mettrai des fleurs sur leur chemin ». John Bost avait vu grand, même «très grand» pour son projet. Une vision et deux convictions auxquelles la Fondation John Bost est solidement arrimée depuis plus de 175 ans.
42 établissements et services animés par 2300 professionnels du soin et de l’accompagnement.
UN PROJET INSTITUTIONNEL STRUCTURANT
Dans son projet institutionnel, la Fondation énonce quatre missions qui structurent son action dans le temps : soigner et accompagner les personnes en situation de handicap, former les professionnels pour la meilleure qualité possible du soin et de l’accompagnement, soutenir et accompagner les familles, et enfin faire évoluer le regard des individus et de la société sur le handicap. Un cadre solide dans lequel le conseil d’administration et les professionnels s’inscrivent avec une temporalité longue, ce qui est gage d’une grande stabilité. Et si la Fondation John Bost a dû évoluer tout au long de son histoire, et s’adapter à un environnement administratif complexe contraignant et réglementé, elle n’a jamais vécu de crise de «sens». Elle s’est même développée ces dernières années en accueillant en son sein de nouveaux établissements et services créés par d’autres organisations. Un tel développement n’eût pas été
envisageable sans un projet institutionnel clair accompagné d’un socle de repères et de fondements, une culture professionnelle commune dans laquelle chaque salarié est accompagné dès son arrivée
VOIR LOIN ET ANTICIPER
À la Fondation John Bost, «voir grand» c’est aussi voir loin et anticiper. Outre un plan stratégique pour les cinq années à venir, le conseil d’administration travaille aussi sur une feuille de route sur 15 à 20 ans pour s’interroger sans cesse sur son avenir. Non seulement pour anticiper les offres de soin et d’accompagnement des décennies à venir, mais pour anticiper aussi les transformations organisationnelles, immobilières, et les recrutements des personnes dont elle aura besoin à moyen ou long terme. Les institutions ne peuvent pas se développer si elles ne regardent pas le lointain et si elles ne projettent pas leur ambition sur un temps long. C’est à ce prix seulement qu’elles se placent en capacité de réaliser de grandes choses.
Guillaume de Clermont, Directeur général de la Fondation John Bost
